Journée mondiale de lutte contre la douleur (20 octobre 2025)

Temps de lecture : 9 minutes

5 nov. 2025

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bannière journée mondiale lutte contre la douleur
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    Le 20 octobre 2025, la journée mondiale de lutte contre la douleur, instituée par l’Association internationale pour l’étude de la douleur (IASP), a rappelé avec force une évidence : la douleur, quelle qu’en soit la forme, n'est pas une fatalité. Cet événement annuel est un moment essentiel pour sensibiliser le grand public, les professionnels de santé et les institutions à l’importance d’une prise en charge globale et personnalisée.

    L'enjeu est colossal, tant pour la santé publique que pour l'économie. La douleur chronique est aujourd'hui reconnue comme une maladie à part entière, mais la réponse thérapeutique reste, dans bien des cas, inadaptée. Face à l'insuffisance des structures spécialisées, les outils numériques modernes, comme l'application kiné Andrew®, émergent comme des leviers puissants pour combler le fossé et réhumaniser le parcours de soins.

    La douleur chronique : anatomie d'un mal invisible

    La douleur chronique se distingue de la douleur aiguë par sa persistance : elle dure ou se répète au-delà de trois mois. Ce n'est plus un simple signal d'alarme lié à une lésion immédiate, mais une condition pathologique complexe impliquant des modifications structurelles et fonctionnelles du système nerveux central et périphérique.

    Il est crucial de comprendre la nature multifactorielle de la douleur, classée principalement en trois types :

    1. Douleur Nociceptive : Liée à l'activation des récepteurs de la douleur (nocicepteurs) par des lésions tissulaires (ex. : arthrose, entorse).


    2. Douleur Neuropathique : Causée par une lésion ou une maladie du système nerveux (ex. : sciatique due à une compression nerveuse, névralgie).


    3. Douleur Nociplastique : Résultant d'une altération de la détection de la douleur (nociception) sans lésion tissulaire ou nerveuse évidente (ex. : fibromyalgie, certains maux de tête chroniques, etc.).

    Quelle que soit son origine, l'impact est massif en France. Selon la Société Française d’Étude et de Traitement de la Douleur (SFETD) et le Ministère de la Santé :

    Au moins 12 millions de Français vivent avec une douleur chronique d'intensité modérée à sévère, soit plus de 20 % de la population.

    De manière plus large, la Haute Autorité de Santé (HAS) indique que près de 20 millions de personnes sont concernées par la douleur chronique. Ces chiffres placent la douleur comme le premier motif de consultation en médecine générale et aux urgences.

    Au-delà de la souffrance physique, l'onde de choc de la douleur chronique est d'ordre psychologique,
    social et économique :

    • Psychologique : 70 % des patients souffrant de douleur chronique modérée à sévère présentent des répercussions psychosociales (troubles du sommeil, anxiété, dépression).


    • Professionnel : 45 % des patients sont concernés par des arrêts de travail, dont la durée moyenne cumulée peut dépasser 4 mois par an.


    • Économique : Le coût global est estimé en milliards d'euros, intégrant les dépenses de soins, mais surtout la perte de productivité liée à l'absentéisme et aux invalidités précoces.

    L'échec du modèle unidimensionnel et l'urgence du biopsychosocial (BPS)

    L'un des principaux obstacles à la prise en charge réside dans la persistance d'un modèle de soins souvent purement biomédical, qui cherche uniquement à "réparer la lésion" ou à masquer le symptôme avec des antalgiques.

    Le défi du modèle biopsychosocial (BPS)

    Pourtant, la recherche a validé l'adoption du Modèle Biopsychosocial (BPS), qui considère la douleur comme une expérience complexe influencée par :

    • Facteurs Biologiques : La pathologie, la lésion, le dysfonctionnement corporel.


    • Facteurs Psychologiques : Les croyances (peur du mouvement, kinésiophobie..), l'humeur (anxiété, dépression…), les stratégies d'adaptation.


    • Facteurs Sociaux : Le soutien familial, le contexte professionnel, l'environnement socio-économique.

    C'est sur ces facteurs psychologiques et sociaux que le traitement doit agir pour "désactiver" le signal de douleur. Or, le système de santé peine à appliquer ce modèle : seulement 3 % des patients douloureux chroniques bénéficient d’une prise en charge dans une structure spécialisée.

    C'est là que le numérique intervient pour offrir la continuité et l'approche pluridisciplinaire que les structures traditionnelles ne peuvent pas garantir à grande échelle.

    Andrew® : L'expertise BPS digitalisée pour le thérapeute et le patient

    Face à ce défi de santé publique et au besoin d'outils BPS, le logiciel kiné Andrew® s’inscrit comme un partenaire essentiel. Il digitalise la prise en charge globale, renforçant le lien thérapeutique et permettant aux patients de devenir acteurs de leur propre soulagement.

    1. L'impact mesurable d'Andrew® : des données au service de l'objectivité

    Andrew® permet de transformer la perception subjective de la douleur en données objectives, offrant une vision en temps réel des progrès. Le suivi régulier via des questionnaires simples (comme l'Échelle Visuelle Analogique - EVA) permet aux thérapeutes de visualiser l'évolution de la symptomatologie et d'adapter le plan de soins entre les consultations.

    Nos données collectées sur un échantillon de 478 patients confirment l'efficacité rapide d'une approche structurée intégrant le suivi et les contenus d'Andrew®. Les résultats montrent une amélioration significative de la douleur perçue sur l'échelle EVA (0-10) en seulement une semaine :

    Statistiques (échelle

    EVA)

    Douleur à J0 (début du

    suivi)

    Douleur à J+7

    Évolution

    Moyenne

    4,76

    3,21

    -1,55 points

    Médiane

    5

    3

    -2 points

    Écart-type

    2,05

    2,34

    /


    graphique réduction eva avec andrew

    Sur cet échantillon, nous observons une amélioration moyenne de 1,55 point de douleur entre le jour 0 et le jour 7. Cette réduction rapide de l'intensité de la douleur, dont la médiane passe de 5 à 3, illustre l'impact positif d'une prise en charge active et soutenue par le numérique. La dispersion des données (écart-type) reste mesurée, ce qui témoigne d'une efficacité qui n'est pas limitée à quelques cas isolés. Ces données concrètes renforcent l'idée qu'une prise en charge BPS structurée et numérique via Andrew® améliore l'adhésion du patient et génère une diminution significative de l'intensité de la douleur, notamment par la régulation des facteurs psychosociaux.

    1. Les fonctionnalités Andrew® : Le BPS en action

    L'application offre une boîte à outils complète qui s'attaque aux trois piliers du modèle BPS :

    1. Facteur Biologique (Mobilité et Fonction) :

      • Prescription d'exercices personnalisés : Les thérapeutes peuvent créer et envoyer des programmes de mobilisation et de renforcement sur-mesure, choisis parmi une bibliothèque de milliers de vidéos. Le patient reçoit un guide vidéo clair pour reproduire les gestes à la maison.

      • Andrew® Coach : Permet la prescription d'exercices en blocs et le suivi précis de la progression pour briser le cercle vicieux de la sédentarité.


    2. Facteur Psychologique (Mental et Cognitif) :

      • Gestion de l'anxiété : Le logiciel kiné propose un accès illimité à des contenus de sophrologie, méditation, hypnothérapie et un module de cohérence cardiaque. Ces outils sont essentiels pour apaiser le système nerveux sensibilisé et réduire l'impact émotionnel de la douleur.

      • Éducation thérapeutique : Mise à disposition de capsules vidéo et audio éducatives pour aider le patient à comprendre sa douleur et à déconstruire les fausses croyances.


    3. Facteur Social (Lien Thérapeutique) :

    L'avantage des TCC et l'expertise Andrew®

    Pour les professionnels de santé désireux d'intégrer l'expertise dans leur pratique quotidienne sans être algologue, l'accès aux Thérapies Cognitivo-Comportementales (TCC) via Andrew® est un atout majeur.

    TCC et Douleur : lutter contre la kinésiophobie

    Les TCC sont la référence en psychothérapie pour la douleur chronique. Elles se concentrent sur la modification des pensées (cognitions) et des actions (comportements) qui alimentent le cycle de la douleur.

    Le concept de kinésiophobie (peur de se blesser en bougeant) est central dans la douleur chronique. Cette peur engendre l'évitement, la rigidité et, paradoxalement, augmente la douleur et le handicap.

    Les TCC visent à :

    1. Identifier ces croyances et peurs.


    2. Éduquer le patient sur la neurophysiologie de la douleur.


    3. Proposer une exposition graudelle à l'activité (gradual exposure).

    L'expertise à portée de main des thérapeutes

    Le praticien passe d'un simple prescripteur d'exercices à un véritable coach en santé, capable de manipuler les leviers psychologiques de la chronicisation.

    Cas d'usage anonymisés : la preuve par l'exemple avec Andrew®

    Deux exemples concrets illustrent comment notre logiciel kiné transforme la prise en charge de patients douloureux chroniques.

    Cas n°1 : Marc, 45 ans, et la rupture du cycle Anxiété-Douleur

    Marc, cadre commercial, souffre de lombalgie chronique aggravée par le stress et l'anxiété. Sa douleur était d'origine nociplastique et très fluctuante.

    1. Problématique : La peur de bouger limitait sa progression physique, et l'anxiété professionnelle amplifiait son EVA.


    2. Solution : Son ostéopathe lui donne des exercices de mobilité douce et insiste sur la pratique quotidienne de la cohérence cardiaque et des microséances de méditation disponibles dans l'application (pilier psychologique).


    3. Résultats : Le thérapeute observe une régularisation du sommeil sur la plateforme de suivi et une diminution de l'EVA de 7/10 à 4/10 après 6 semaines. Ce résultat est attribué non seulement à la mobilisation, mais surtout à la régulation du système nerveux permise par les outils de bien-être mental du logiciel de prescription d'exercices.

    Cas n°2 : Mme Leroy, Kinésithérapeute, et la prescription d'exercices kiné

    Mme Leroy est une kinésithérapeute en cabinet libéral, consciente de la nécessité d'une approche BPS pour ses patients souffrant de douleurs chroniques.

    1. Problématique : Elle manque de temps en consultation pour l'éducation thérapeutique et la vérification de l'observance.


    2. Solution : Elle utilise l'appli kiné pour pré-éduquer ses patients. Avant leur première séance, elle leur envoie les capsules TCC et les vidéos sur la neurophysiologie de la douleur.


    3. Résultats : Les patients arrivent mieux armés cognitivement, facilitant le travail en séance. Mme Leroy utilise la fonctionnalité de suivi des symptômes en temps réel pour ajuster son plan de rééducation la veille de la séance. Le logiciel kiné lui permet d'offrir une prise en charge experte et personnalisée sans rallonger la durée de ses consultations. Elle s'est positionnée comme une référence pour les douleurs chroniques dans son secteur.

    Conclusion : l'impératif de l'action collective

    La Journée mondiale contre la douleur du 20 octobre 2025 réaffirme l'urgence d'agir. L'enjeu des 12 à 20 millions de Français souffrant de douleur chronique ne sera résolu que par l'adoption généralisée de modèles de soins modernes, validés (BPS, TCC) et rendus accessibles à tous.

    L'application kiné Andrew® n'est pas qu'un simple outil de prescription d'exercices ; c'est un partenaire qui permet aux professionnels de santé de délivrer une expertise globale et continue, en plaçant le patient au cœur de son parcours de soins. En digitalisant l'approche biopsychosociale, l'application kiné transforme l'accompagnement et redonne espoir à des millions de personnes.

    Car reconnaître la douleur, c'est adopter les outils de pointe pour la soulager. Si vous êtes un professionnel de santé, découvrez comment Andrew® peut optimiser l'efficacité de vos soins et renforcer votre expertise dès aujourd'hui.

    Sources de l'article

    On ne vous compte toujours pas parmi les thérapeutes Andrew® ?

    Prescription vidéo d’exercices et d'ETP

    Prescription vidéo d’exercices et d'éducation santé

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