Report des revalorisations de la NGAP en kiné à 2026 : quels impacts pour les kinés et les patients ?

Coup d’arrêt inattendu pour la kiné en France.

Le 1er juillet 2025 devait marquer un tournant pour la profession. Après des mois de négociations et l’aboutissement de l’avenant 7 à la convention nationale, les kinés attendaient avec impatience la revalorisation de leurs actes, l’introduction de nouvelles cotations et des majorations tant espérées. Pourtant, à la veille de l’application de ces mesures, un coup de théâtre : le Comité d’alerte sur les dépenses d’Assurance Maladie a déclenché l’article L.162-14-1-1 du Code de la Sécurité sociale, gelant ainsi toute revalorisation jusqu’en janvier 2026.

Pourquoi un tel revirement ? Quelles en sont les conséquences pour les kinés, leurs patients et la qualité des soins ? Et surtout, comment s’adapter en attendant ces changements ? Cet article fait le point sur la situation, décrypte les enjeux et propose des solutions concrètes pour valoriser son activité dès maintenant, notamment grâce à des outils comme Andrew®.

État des lieux des revalorisations aujourd'hui

Pourquoi le report des revalorisations de la NGAP en kiné ?

1. Un contexte budgétaire tendu

Le déclencheur : le dépassement de l’ONDAM. L’Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie (ONDAM) est un plafond de dépenses fixé chaque année par l’État. En 2025, le Comité d’alerte a estimé que les dépenses risquaient de dépasser ce seuil, entraînant automatiquement le gel des revalorisations prévues pour plusieurs professions de santé, dont les kinésithérapeutes.

Référence juridique : L’article L.162-14-1-1 du Code de la Sécurité sociale permet ce gel en cas de risque de dépassement. Une mesure exceptionnelle, mais qui devient récurrente ces dernières années, au grand dam des professionnels.

2. Les réactions des syndicats et de l’Ordre

Le SNMKR (Syndicat National des Masseurs-Kinésithérapeutes Rééducateurs) a vivement réagi, qualifiant ce report de « trahison inacceptable » et rappelant que l’avenant 7 ne résoudra pas les problèmes structurels de la profession.

L’Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes a, quant à lui, alerté sur les conséquences de ce blocage : « La qualité des soins est en péril », souligne-t-il dans un communiqué, pointant du doigt le risque de désengagement des professionnels et la difficulté à maintenir un accès aux soins de qualité pour tous.

Quelles conséquences pour les kinésithérapeutes et leurs patients ?

1. Pour les professionnels : statu quo et vigilance administrative

Aucun changement à appliquer en 2025. Les kinésithérapeutes doivent continuer à facturer selon la NGAP actuelle. Toute application anticipée des nouvelles cotations pourrait entraîner des rejets de factures, voire des contrôles. Rappelle le SNMKR.

Vérifiez votre logiciel kiné : Certains logiciels de gestion ont pu anticiper les changements. Il est impératif de s’assurer que votre outil est bien paramétré sur la NGAP 2024/2025 pour éviter tout risque de rejet.

2. Pour les patients : un accès aux soins menacé ?

Le report des revalorisations pourrait aggraver les déserts médicaux. Sans augmentation des tarifs, certains kinésithérapeutes pourraient réduire leur amplitude horaire ou refuser de nouveaux patients, notamment dans les zones déjà sous-dotées.

Un risque de baisse de qualité ? L’Ordre met en garde : « Sans valorisation de leur travail, les kinésithérapeutes auront de plus en plus de mal à consacrer le temps nécessaire à chaque patient ».

Comment s’adapter en attendant 2026 ?

1. Optimiser son temps et son chiffre d’affaires

   
   Si une revalorisation ne s'opère pas voici ce vers quoi nous tendons : une convergence entre SMIC annuel net et BNC moyen (pour le premier quartile chez les kinés libéraux).

   
   

   Pour rappel :
   
   

   

   Source : https://www.alize-kine.org/

   
   

   
   

   Le temps, c’est de l’argent. En attendant les revalorisations, les kinésithérapeutes peuvent gagner en efficacité et en rentabilité grâce à des outils dédiés.

Andrew®, le logiciel kiné qui change la donne :

• Prescription d’exercices personnalisés en quelques clics, avec des vidéos et des consignes claires pour le patient.

• Téléconsultation intégrée pour assurer le suivi à distance, sans perte de temps ni de qualité. (Retrouvez-ici notre guide sur les actes réalisables en téléconsultation.)

• Patients plus autonomes et observants, grâce à un suivi régulier.

• Valorisation du chiffre d’affaires sans alourdir la charge administrative.

• Outil agréé par la CPAM : possibilité de bénéficier des 350€ d'aide avec le nouvel indicateur FAMI.

Exemple concret : Un kinésithérapeute utilisant Andrew® peut gagner jusqu’à 2h par semaine en automatisant la prescription et le suivi, et augmenter son chiffre d’affaires de 10 à 15% en proposant des téléconsultations ciblées.

2. Se former et anticiper les changements

Restez informé : Suivez les actualités du SNMKR, de l’Ordre et des autres syndicats pour ne pas être pris au dépourvu en janvier 2026.

Formez-vous aux nouvelles cotations : Même si leur application est reportée, il est judicieux de se préparer dès maintenant pour une transition fluide.

Un report, mais pas une fatalité

Le report des revalorisations de la NGAP en kiné à 2026 est une mauvaise nouvelle pour la profession, mais ce n’est pas une fatalité. En attendant, les kinés peuvent s’appuyer sur des outils innovants comme Andrew® pour gagner du temps, valoriser leur activité et maintenir une qualité de soins optimale. L'ITMP préconise de continuer à se former afin de prodiguer des soins toujours plus qualitatifs.

Que faire dès maintenant ?

• Vérifiez que votre logiciel kiné est bien paramétré sur la NGAP actuelle.

• Explorez les fonctionnalités d’Andrew® pour optimiser votre pratique.

• Restez informé des évolutions via les syndicats et l’Ordre.

La kiné de demain se prépare aujourd’hui : en combinant expertise clinique et outils performants, vous pouvez transformer cette période d’attente en opportunité de développement.